dimanche 28 avril 2013

Concert / Christine And The Queens au Nouveau Casino (Paris)


Nous pouvons maintenant le dire: "Enfin!". Enfin, nous avons vu notre Christine And The Queens en live. Nous qui suivons sa trace depuis plus d'1 an déjà, il était grand temps d'aller remuer nos fesses avec elle, dans son freaky univers. Elle qui devait venir nous voir chez nous à Angers (coucou le Chabada), c'est finalement nous qui sommes allés à elle. Et, on peut vous dire que ce fût bon. 

Salle comble, pour le premier concert en-tête-d'affiche de Christine. Terminé le temps des premières parties, la demoiselle a eu le droit à son propre show, afin de nous présenter ses nouveaux (et ses anciens aussi) titres, présents dans un nouvel EP à venir ("Nuit 17 à 52", le 3 juin 2013). Arrivé 19h30, la première heure se passe avec Arthur King, DJ-mixeur (on ne sait pas trop). Un mix bien long mais bon, où se mêle les derniers bons titres du moment (Justin Timberlake, Rihanna, Beyoncé, M.I.A. ou encore Charli XCX). Autant d'influences que nous aimons, mais nous qui n'attendions que Christine, l'heure a été longue... 

21h, elle débarque enfin: Christine et ses Queens métaphoriques, elles nous attrapent et nous embarquent dans leur univers, son univers. "Be Freaky" lance le rythme puis "Cripple" prend la suite. Elle s'amuse, nous aussi. Elle est belle, on sourit. Elle est surprise, on la trouve sublime. Touchante et drôle. Une interaction quasi constante avec son public, au naturel, simple. Elle s'étonne même de tout cet amour que ce dernier lui jette en pleine face. Mais oui Christine, nous connaissons tous tes titres par cœur, tu nous le rends si bien. Et puis visiblement, signer avec un label ça aide ("Ce soir, j'ai plus de moyens" dit-elle). Le concert prend alors des allures d'american show où danseurs queers et chorégraphies endiablées rajoutent une dimension pailletée à cette soirée. Paris Is Burning, voguing dans l'âme (et dans le corps), Christine est inspirée et travaille ses influences.  




Titres dansants, titres posés, la playlist est parfaite (il manquait juste "Drifter"... tristesse). Une reprise aussi,  "Photos Souvenirs" de William Sheller sauce R'n'B. "Narcissus is Back" évidemment. Les nouveaux (appétissants et inédits) "The Loving Cup", "Chaleur Humaine" et "Wandering Lovers". "Kiss My Crass" bien heureusement. "Nuit 17 à 52" en rappel. Entre temps, les deux queers danseurs étaient de retour. Un musicien, accompagnant la chanteuse à la guitare et au clavier. Un écran aussi où des vidéos (comme les interludes qui permettent à Britney et Rihanna de changer de culottes et de boire un coup entre deux titres), nous plongent un peu plus dans l'univers de l'artiste (mais pas de changement de costumes pour Christine). Clin d’œil à Queen B et à sa performance sur "Run The World (Girls)" au Billboard Awards 2011, Christine se démultiplie et danse. Danse, danse, danse.




     
L'univers est travaillé, fin. Chose que nous ne pouvions pas prendre en compte à la simple écoute audio (dans notre chambre) de ses deux précédents EP. Elle a tout d'une POPstar, mais elle ne le sait pas encore. En la regardant, nous avons pensé à Kanye West (et ses gentils délires mégalo), Beyoncé (et ses danses maîtrisées), Gaga (et son univers théâtral). Dans sa manière de concevoir ses titres et son spectacle, oui, elle a déjà tout d'une grande. Une musicalité fine et accrocheuse. Elle fait tout toute seule et elle le fait merveilleusement bien. Ne reste maintenant plus qu'à la retrouver très prochainement sur scène, reprendre un freaky aller-retour le temps d'une soirée. Christine, dis-nous comment tu fais. Glitters.

Review of the parisian Christine And The Queens's show at Le Nouveau Casino.
Warning guys, this girl will become a superstar! 
Love, glitters, love and love again!


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