Admirateurs des premiers jours de la jeune américaine, nous attendions ce 27 avril 2013 tel un catholique chevronné qui attendrait le retour de Jésus sur Terre. Sauf que nous, notre Messie a un vagin et existe réellement. C'est donc vous dire notre excitation. Rendez-vous donc à 20h à L'Oplympia, LA salle mythique parisienne.
L'excitation est palpable, les fans de la première heure sont là, en début de file, prêts! Nous en rejoignons la fin, on souffle, pas de panique, nos places sont numérotées, en haut sur le balcon, pas la peine de se précipiter. On entre dans ce lieu, il transpire le passé, iconique, majestueux. Tout est beau.
On prend place, on admire, on patiente... La fosse semble déjà en ébullition, au balcon, c'est plutôt le défilé de pimbêches. Toutes plus fières les unes que les autres. Elles prennent le temps d'arriver avec un peu de retard, il faut se faire attendre. Mais désolé les filles, ce soir la star c'est Lana. Les "célébrités" aussi défilent. Laurent Gerra s'assied devant nous. Il se murmure même que Mylène Farmer est là, à l'écart du public, cachée (et elle était bien là). On vous épargnera les noms des smicards d'NRJ12, malheureusement eux aussi présents. On a honte pour Lana.
20h pétante, la première partie arrive sur scène. Un groupe écossais, mené par Barrie-James O'Neill... ça ne vous rappelle rien? (cliquez là) L'actuel boyfriend de Lana. Du rock old-school un peu gueulard et répétitif. Rien de bien intéressant. Nous n'attendons que notre Lana.
21h, le Paradise Tour se dévoile. Les 8 musiciens prennent place, dans ce décor californien, où se mêle palmiers, statues félines et armatures dorées. L'orchestre entame les premières notes, c'est l'euphorie. Lana vocalise ses aiguës, c'est l'hystérie. Puis elle arrive, belle. Simple, petite robe blanche et paire de Converse aux pieds. Pas de hauts talons, elle est comme ça notre Lana.
On prend place, on admire, on patiente... La fosse semble déjà en ébullition, au balcon, c'est plutôt le défilé de pimbêches. Toutes plus fières les unes que les autres. Elles prennent le temps d'arriver avec un peu de retard, il faut se faire attendre. Mais désolé les filles, ce soir la star c'est Lana. Les "célébrités" aussi défilent. Laurent Gerra s'assied devant nous. Il se murmure même que Mylène Farmer est là, à l'écart du public, cachée (et elle était bien là). On vous épargnera les noms des smicards d'NRJ12, malheureusement eux aussi présents. On a honte pour Lana.
20h pétante, la première partie arrive sur scène. Un groupe écossais, mené par Barrie-James O'Neill... ça ne vous rappelle rien? (cliquez là) L'actuel boyfriend de Lana. Du rock old-school un peu gueulard et répétitif. Rien de bien intéressant. Nous n'attendons que notre Lana.
21h, le Paradise Tour se dévoile. Les 8 musiciens prennent place, dans ce décor californien, où se mêle palmiers, statues félines et armatures dorées. L'orchestre entame les premières notes, c'est l'euphorie. Lana vocalise ses aiguës, c'est l'hystérie. Puis elle arrive, belle. Simple, petite robe blanche et paire de Converse aux pieds. Pas de hauts talons, elle est comme ça notre Lana.
Le concert débute avec le titre "Cola" ("My pussy tastes like pepsi cola..." on ne s'en lassera jamais). Nous sommes déjà ailleurs, dans une bulle. On bat la mesure, on frissonne, on vit le moment. L'effet est bien plus puissant que la simple écoute audio. La voix est posée, digne (on passe le bonjour à ceux qui n'ont eu cesse de nous répéter que ses lives n'étaient pas assurés, et toujours faux. Bisous). Les titres s'enchaînent à une allure folle, bien trop vite. "Body Electric", "Gods & Monsters", "Blue Jeans", "Born To Die". L'écran derrière elle, diffuse aussi bien ses vidéoclips que ses instants en direct. Sa célèbre moue, le regard coquin.
On admet que la tonalité des titres est parfois changée, afin d'éviter la fausse note justement. Elle ne veut pas décevoir. Lana danse, un peu maladroite, frivole. Une lolita faussement timide. Elle rejoint la fosse plusieurs fois. Salue ses fans les plus proches. Nous sommes jaloux. Ses cheveux dansent au vent, sa voix caresse nos tympans, dieu que c'est beau. Qu'elle est belle.
Ses reprises font mouche. "Heart-Shaped Box" de Nirvana, "Blue Velvet" de Bobby Vinton, "Knockin' on Heaven's Door" de Bob Dylan et "I Love Paris" de Frank Sinatra (tout spécialement pour nous). La suite passe aussi trop vite, ses titres résonnent en "cœur avec le public". "Carmen", "American", "Ride", "Summertime Sadness", "Video Games"...
Prêt d'1h15 de concert, se terminant par notre titre préféré, "National Anthem". Titre littéralement gâché par le choix de sortie de scène de Lana. Son quart-d'heure diva. Un dernier bain de foule de prêt de 10 minutes où elle prendra le temps de signer autographes et de poser pour des photos. Joie de la fosse, dégoût du balcon. Puis c'est déjà la fin. Pas un au-revoir, pas de rappel. Elle est comme ça Lana, un peu chipie, un peu garce. Elle aime ça, se faire désirer. Mention spéciale aux musiciens qui prennent le temps de meubler la fin du titre et de nous saluer.
On admet que la tonalité des titres est parfois changée, afin d'éviter la fausse note justement. Elle ne veut pas décevoir. Lana danse, un peu maladroite, frivole. Une lolita faussement timide. Elle rejoint la fosse plusieurs fois. Salue ses fans les plus proches. Nous sommes jaloux. Ses cheveux dansent au vent, sa voix caresse nos tympans, dieu que c'est beau. Qu'elle est belle.
Ses reprises font mouche. "Heart-Shaped Box" de Nirvana, "Blue Velvet" de Bobby Vinton, "Knockin' on Heaven's Door" de Bob Dylan et "I Love Paris" de Frank Sinatra (tout spécialement pour nous). La suite passe aussi trop vite, ses titres résonnent en "cœur avec le public". "Carmen", "American", "Ride", "Summertime Sadness", "Video Games"...
Prêt d'1h15 de concert, se terminant par notre titre préféré, "National Anthem". Titre littéralement gâché par le choix de sortie de scène de Lana. Son quart-d'heure diva. Un dernier bain de foule de prêt de 10 minutes où elle prendra le temps de signer autographes et de poser pour des photos. Joie de la fosse, dégoût du balcon. Puis c'est déjà la fin. Pas un au-revoir, pas de rappel. Elle est comme ça Lana, un peu chipie, un peu garce. Elle aime ça, se faire désirer. Mention spéciale aux musiciens qui prennent le temps de meubler la fin du titre et de nous saluer.
Bien malheureusement, Lana n'aura pas su faire durer le plaisir. Concert bien trop court à nos yeux, une entrée sous les applaudissements, une sortie ratée où la moitié de son dernier titre passe à la trappe.
Elle se donne à son public oui, seulement les chanceux du premier rang, les autres, ils n'auront qu'à repasser. Notre beau moment s'est terminé trop vite, brutalement, sans préparation psychologie au préalable. Pas de retards, pas d'impros, un show millimétré sans surprises, les chansons s’enchaînent sans grande interaction avec le public. Pas de "Bonsoir Paris" ou de "Ça va?". Nous n'aurons pas eu l'honneur d'entendre le français de Lana ce soir là. Petites déceptions? Lana n'a pas chanté "Dark Paradise" ni l'inédit "Young & Beautiful". Malgré tout, ce concert restera épique et magique. Nous avons été transporté, c'est tout ce qui compte.
Review of the beautiful moment with Lana Del Rey at L'Olympia, Paris.
The American lolita is perfect in live.
Love, love, love!
Review of the beautiful moment with Lana Del Rey at L'Olympia, Paris.
The American lolita is perfect in live.
Love, love, love!
Photos et vidéos réalisées par Baptiste & moi-même (désolé pour les tremblements, c'est à cause de l'émotion).
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